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Andy est un des frères de Whiket et Clowney, né lui aussi dans la zone industrielle du 77.
Ce petit bout blanc et roux qui était déjà attaqué par les tiques quand nous l’avons trouvé, est né avec une particularité ou plutôt un handicap: le pauvre avait les pattes arrières tordues!
Malgré ça il a toujours été le plus vigoureux de la portée, ce petit cœur se battant encore plus pour vivre, il était toujours celui qui buvait le plus de lait et qui s’agrippait au biberon.
Après plusieurs semaines ses pattes se sont redressées et c’est comme si elles avaient toujours été parfaite!
Par la suite les petits bouts ont eu une visite chez la vétérinaire, celle-ci nous a expliqué que ses pattes tordues pouvaient venir d’un accouchement difficile de la maman ou d’une carence de la mère pendant sa grossesse et qu’en général en effet les pattes se redressaient avec le temps.
Andy a continué à bien grandir, un amour de chaton dont les passions sont le vol des chaussettes et la chasse au vers de terre!
Andy est maintenant adulte, c’est un grand chat tout fin qui adore les câlins et les autres chats, un amour de minou qui a eu un début de vie bien difficile mais qui s’est battu pour avoir à présent une belle petite vie de chat :)
Biscuit est un chat né en Italie, et oui!
Une de mes amie allant tous les ans en vacances dans le sud de l’Italie avec mari et enfants, elle a trouvé dans le village une chatte allaitante avec ses petits, une chatte qui comme beaucoup de chats là bas n’appartenait à personne.
Elle décide alors de prendre un des petits pour « au moins en sauver un » (oui je n’ai pas que des amies très malines...)
Elle ramène donc en France ce petit chat roux et blanc que ses enfants prénomment Biscuit. Il n’est évidement pas du tout sevré, il devait avoir 1 ou 2 semaines, elle le biberonne et s’en occupe comme de son bébé. Il grandit bien entouré de câlins et bisous.
Seulement voilà, il vie seul, il n’a pas du tout été sevré donc pas en contact avec d’autres chats, et les enfants en bas âge de mon amie le considèrent comme une peluche et donc le réveille pour le prendre dans leurs bras, l’embrassent, le porte alors qu’il n’en a pas envie.
Il commence aussi à monter sur les meubles et fait tomber des objets comme le font tous les chats, il se fait donc disputer.
Le temps passe et il finit par ne plus supporter les enfants surtout la petite, dès qu’il l’a voit il se précipite et lui attaque les jambes (juste retour des choses)
Aux alentours de ses 6 mois mon amie me demande de prendre Biscuit chez moi car sinon son mari va « le passer par la fenêtre . Mari qui depuis des semaines poursuit Biscuit et sûrement pire quand il s’en prend aux enfants.
Je récupère donc Biscuit qui découvre les autres chats et la tranquillité!
Il se calme rapidement mais garde un comportement de chat particulier au vu de son enfance: il nous fait d’énormes câlins puis d’un coup nous mord, il peut venir dormir sur notre visage ou grimper sur nous pour se jeter sur le haut d’une porte. Les gestes brusques lui font peur.
Au fil des années il arrive des tas de « malheurs » à Biscuit... a l’époque notre jardin n’est pas sécurisé, il revient de sortie un jour et saigne de la patte, veto en urgence: quelqu’un lui a tiré dessus il a un plomb dans la cuisse!
Quelques mois plus tard il se fait enfermer dans une maison à 15 metres de chez nous qui est pourtant condamnée.. il y passe plus de 3 jours avant d’oser miauler en nous entendant l appeler. Il s’y renferme quelques semaines plus tard... suite à ça il devient un vrai glouton tant il a eu faim dans cette maison, toute les gamelles y passent.
Il revient un autre jour avec un petit doigt presque tranchée...
Bref impossible pour lui de sortir sans se mettre en danger!
Heureusement depuis le jardin sécurisé il ne lui arrive plus rien.
Malgré son passé douloureux Biscuit est un des chats les plus amicaux avec les autres chats, il les aiment tous! Dès qu’un chat passe prêt de lui il lui fait sa toilette.
C’est lui qui est devenu le grand frère de Nalou, Biscuit est suivi comme son ombre par Nalou qui ne peut plus le quitter!
Biscuit vieillit gentiment, c’est un grand bavard qui miaule à longueur de journée et encore plus quand il a faim.
Il fait de gros câlins d’amour se jetant dans le creux de notre cou en ronronnant.
Un amour de chat qui lui aussi a beaucoup subit.
À présent il est le « papa » de Fury, chat ultra craintif qui a son contact est devenu sociable et câlin même avec nous Biscuit est un chat magique!
A maintenant 17 ans Biscuit est très maigre, des problèmes de foie et d’intestin mais il prend ses médicaments et vie sa petite vie de retraité avec nous :)
Mila, jeune chatte errante est la maman de la petite Lila, née sur le parking d’une zone commerciale du 77.
Quand nous avons découvert cette zone Lila était encore un chaton, suivant sa mère partout, y compris lorsque nous nourrissions tous les chats du site.
A cette époque une jeune fille, devenue bénévole depuis, pensant bien faire, trappe Mila et la met dans une pièce chez elle, espérant que l’on puisse la stériliser!
Je lui explique qu’elle doit absolument relâcher Mila car Lila est encore beaucoup trop petite pour survivre sans l’aide de sa mère.
Elle hésite beaucoup, trouvant dommage de relâcher Mila sans qu’elle soit stérilisée mais cède finalement, Lila retrouve alors sa maman avec bonheur.
Les semaines passent, Lila grandit, nous stérilisons et relâchons sur site, nous trappons donc Lila et Mila et les relâchons également.
Malheureusement le magasin à côté du site finit par exiger que nous arrêtions de donner à manger aux chats et prévient qu’ils vont se charger de faire partir les chats.
Malgré nos négociations et l accord du magasin de nous laisser quelques mois pour récupérer tous les chats, nous apprenons que des employés ont tués 3 de nos protégés!!
Nous devons donc construire un enclos en urgence pour recueillir tous les chats de la zone.
Lila se laisse vite trapper car elle est très curieuse.
En revanche Mila, sa mère, beaucoup plus méfiante refuse encore et encore de rentrer de rentrer dans la trappe.
Après des soirées entières à tout tenter nous parvenons enfin à trapper Mila!
Dès que nous la mettons dans l’enclos Lila se précipite sur elle, toute étonnée et heureuse de retrouver sa mère.
Dans l’enclos Lila se montre toujours curieuse et miaule même pour avoir des friandises, Mila reste toujours plus timide et craintive.
Avec le confinement nous avons rapatrier tout le monde chez ma mère, d’abord isolés dans la pergola les chats de l’enclos dont Lila et Mila sont maintenant en liberté dans le jardin sécurisé et quelle surprise de voir Mila venir à la table dehors lorsque nous déjeunons et même rentrée à présent à la maison!
Elle qui est née dehors et n’a jamais connu de foyer, adore explorer la maison et dort toute les nuits à la maison, souvent enlacée avec sa fille Lila.
Elles ne se laissent pas toucher, mais Mila est quasi h24 dans la cuisine, du fait de son passé où elle a connu la faim elle reste à l’affût de toute nourriture qui peut lui être donné en plus de la pâte et les croquettes, la viande est pour elle une vraie drogue! Capable de la voler si on la laisse quelques secondes sans surveillance lol
Toute deux profitent de la maison, du jardin et du soleil en toute sécurité après une vie de misère dans la zone du 77 :)
aujourd’hui je vais vous présenter l’histoire de Gaufrette!
Un jour alors que je sors dans la rue pour prendre ma voiture je crois entendre miauler. Connaissant les chats du quartier je vois bien qu’aucun n’est là et me dis qu’avec ma folie des chats j’entends des voix...
Je monte donc dans ma voiture et met le contact: aucun bruit. Je n’ai jamais eu de voiture en panne de batterie, ma voiture n’est pas vieille mais il semble bien que le problème vienne de la.
Je décide d’ouvrir le capot pour noter la référence de la batterie, et la! Je vois une petite boule de poils qui était posée sur le moteur qui s’enfuit à l’intérieur du moteur.
Ma mère et moi essayons alors de récupérer ce chaton mais sans succès, il se cache, reste introuvable, on se demande même s’il n’est pas parti sans qu’on le voit.
Une voisine âgée ayant assistée à la scène nous propose alors de surveiller la rue pendant que nous partons à mon rendez vous avec la voiture de ma mère.
A notre retour la voisine nous dit qu’elle n’a rien vu mais qu’elle entend toujours miauler!
On reste dans la rue sans faire de bruit et nous entendons en effet de nouveau miauler mais cette fois dans le moteur d’un voisin!
Nous allons alors sonner chez lui et lui expliquons qu’un chaton se trouve dans son moteur et qu’il faudrait qu’il ouvre son capot pour que nous le récupérions.
D’autre voisins sont arrivés et suivent l’affaire.
Le voisin ouvre le capot d’un air amusé et là nous revoyons le chaton! Je prend un pull alors qu’une autre voisine passe son bras dans le moteur et attrape la petite bête que j’enroule dans le pull car il se débat et est totalement affolé.
Arrivée à la maison je met la petite bête dans une caisse de transport et lui met à manger, ce chaton ou plutôt cette chatonne, dévore malgré sa peur, une fois rassasiée je la caresse et la petite puce se met à ronronner.
Elle est baptisée Gaufrette, surnom Poupette, évidement impossible de nous en séparer comme à chaque fois...
Gaufrette grandit au milieu des autres chats, se faisant chouchouter par tous, certains la maternant, d’autres jouant les grands frères et sœurs.
Particularité de Gaufrette, elle n’a qu’un petit bout de queue un peu tordue, à présent adulte Gaufrette est restée petite et adore tetouiller dès qu’elle est sur les genoux.
Nous n’avons jamais su d’où elle venait car dans la rue tous les chats sont stérilisés, aucun autre chaton n’a été découvert.
Concernant ma voiture je pensais que Poupette avait débranchée des fils en se cachant de le moteur mais non, ma batterie a rendue l’âme le jour exact ou Gaufrette s’est réfugiée dans mon moteur, un hasard incroyable car sans ça j’aurai démarré ma voiture et aurait sûrement tué Gaufrette!
Il ne faisait même pas spécialement froid, donc pas de raison pour qu’elle se cache dans le moteur, « le destin » l’a mis sur mon chemin comme l’a dit ma veto lol.
Aujourd’hui l’histoire de Clowney!
Clowney est un des frères de whiket,
petit chaton roux au nez rouge, c’est de la que son petit nom lui est venu.
Au fil des jours il grandit et s’éveille, c’est un des plus costaud de la fratrie, un petit amour.
A 2 semaines et demi, il fait plusieurs coliques inexpliquées dans la journée, il continuait de téter malgré tout.
Mais le soir au moment de la tétée je le retrouve dans le nid tout mou, il est dans le coma, respirant à peine, mourrant!
On se précipite aux urgences veto, quasi persuadé que nous allons arriver trop tard!
Sur la route on surveille qu’il respire toujours.
Quand nous arrivons la vétérinaire nous dit qu’il est en train de partir, fréquence cardiaque catastrophique, respiration quasi inexistante.
Elle tente tout malgré son état, différentes injections pour le cœur et la repiration, elle le réhydrate, lui donne du glucose, elle le stimule à coup de caresses et de mouvements, son cœur repart un peu, il respire mieux mais il est toujours dans le coma, ne réagit à aucune stimulation.
La vétérinaire nous dit qu’il a 10% de chance de s’en sortir mais que les chatons sont des combattants et qu’il y’a de l’espoir,
mais qu’il faut le stimuler toute la nuit pour tenter de le sortir du coma, ne pas le laisser dormir et le mettre sous oxygène.
Elle dit que ses intestins ont peut être fait des noeuds avec sa colique et que le traitement va peut être dénouer les noeuds ou pas, et que ça peut aussi être d’autres choses...
On rentre, la présidente de notre asso vient nous donner la machine à oxygène, je lui demande si elle a déjà vu des chatons dans cet état s’en sortir, elle me dit qu’hélas non...
Je le prend sur moi avec l’oxygène, je le caresse, le retourne le frotte, je lui parle en le bisouillant.
Au bout de plusieurs longues minutes ses petites pattes arrières bougent un peu.
Je continue... une patte avant remue.
Les heures passent à ne pas le lâcher et cette fois il revient à lui!
Il n’arrive pas à tenir sa tête, il gigote mais sa tête est encore trop lourde pour lui.
Puis vers 4h du matin il arrive à se redresser et réclame même à manger!
Biberon donné, il dévore!
Après une nuit de lutte pour rester en vie le petit cœur est enfin de nouveau parmis nous!
Il a eu 6 jours de piqûre antibio.
Sa vétérinaire sauveuse l’a revu avec grande joie et lui a dit qu’il avait eu « 3 papattes dans la tombe et qu’on l’avait rattrapé par la queue de justesse! »
Après l’avoir vu mourant le voir en pleine forme et plein de vie est le plus beau des cadeaux!
Beaucoup de veto auraient euthanasié sans rien tenté au vu de son état, elle n’a pas lâchée et lui a sauvée la vie on lui sera toujours reconnaissante!
Voilà le début de vie de notre petit Clowney, notre petit combattant!
Aujourd’hui Clowney est un grand beau chat en pleine santé :)
Cette histoire est aussi un rappel: biberonner ce n’est pas jouer à la poupée ni s’amuser.
Ce sont des jours et des nuits de stress car remplacer une maman chat n’est facile, le lait n’est pas le même, la digestion non plus, c’est une attention de tous les instants.
Aujourd’hui l’histoire de Khaly:
Khaly est une des minettes de la zone du 77 dont notre asso s’occupe, même site dont vient la petite Gourmandise et Whiket.
Cette minette a été une des dernières prises en charge car elle faisait partie des chats en bonne santé sur le site.
Et pourtant elle aussi a vécue la misère, des gens la nourrissait de temps en temps elle et les autres aux pains durs...
Khaly était donc une jeune minette, craintive mais gentille, elle miaulait en entendant ma voiture arrivée et je voyais sa petite tête se dresser au milieu de la benne de gravats où elle avait élue domicile.
Au fil des semaines son ventre s’est arrondie, et malgré le manque de place nous décidons dans l’urgence de la trapper pour la stériliser.
Khaly est mise dans notre salle de bain. 3 jours après elle devait être stérilisée.
Mais... Khaly était en fait bien bien à terme et la deuxième nuit de son accueil, elle fait 5 beaux petits!
De là les choses se compliquent... il nous faut prendre les petits pour les peser et voir si tout va bien. Khaly nous crache dessus, donne des coups de pattes et se cache sous le meuble de la salle de bain.
Nous nous occupons des petits qui, à peine nés, nous crache aussi dessus! Et oui ils ont vécu la peur de l’humain à travers leur mère et le stress de Khaly donc dans leur tête nous sommes dangereux! Nous installons les petits dans un nid moelleux et après avoir quittée la salle de bain quelques minutes, Khaly retourne s’occuper de ses petits.
Nous cherchons une famille d’acceuil pour tout ce petit monde, mais dès que nous expliquons que la mère est craintive on nous dit qu’ils veulent bien prendre les petits mais pas la mère.
Tout ce petit monde reste donc chez nous dans la petite salle de bain.
« Petit détail », dans cette fameuse salle de bain le carrelage de notre douche était en train de se décoller du mur, et Khaly, cherchant à se protéger et à protéger ses petits à commencer à nous faire descendre carrément les carreaux! Nous avons dû alors mettre une grille sur le mur pour éviter qu’elle aggrave les dégâts.
Du moment où elle n’a plus vu d’issue elle a arrêter sa mission des « évadés » et s’est apaisée.
Khaly s’est très très bien occupée de ses petits, et 5 la pauvre ça en faisait du monde.
Nous prenions les petits régulièrement pour la pesée et en profitions pour les caresser et les socialiser.
Puis ils ont commencé à marcher et de là il a été encore plus facile de les apprivoiser.
Les mois ont passés, les petits ne se sont pas fait adopter, seul un couple a voulu adopter deux chatons mais ont refusés catégoriquement de sécuriser leur balcon donc l’adoption n’a pas aboutie.
Nous avons donc gardé toute la petite famille. 2 de ses petits ont continuer de téter Khaly jusqu’à leur 1 an! Et elle gentille s’est laissé faire. Elle n’a jamais rejetée ses petits.
Khaly se porte toujours bien, elle adore profiter du lit, elle aime aussi se balader dans le jardin qui est sécurisé. Elle fait sa petite vie plus ou moins proche de ses petits. Si un de ses petits s’approche de sa gamelle, elle continue de lui laisser sa place, en gentille maman qu’elle est.
Nous ne pouvons toujours pas la toucher mais elle vie tranquillement à l’abris et en sécurité loin de sa zone industrielle et du pain dur.
Après Orphée, aujourd’hui l’histoire de Whiket :)
Un soir où j’allais nourrir les chats de la zone du 77 arrivant dans la rue, j’entends des piaillements.
Je suis les cris, et vois alors dans un tronc d’arbre creux au sol, une petite forme noire et feu qui hurle à fendre l’âme! Une chatonne née dans la journée au vu de sa taille. Seule, sans mère ni frère et soeur.
Impossible de l’atteindre car elle est derrière le grillage d’une société.
Me voilà partagée entre affolement, réflexion, cœur brisé de l’entendre crier à plein poumons.
Une amie habitant la rue (et beaucoup moins stressée pour les chats) me rejoint et me dit de ne pas m’inquiéter que la mère va arriver.
Je décide de mettre à manger comme d’habitude pour voir si la mère de cette petite va arriver.
Et là en effet, Olympe, une des minettes que je nourris mais que je n’avais pas encore pu stériliser, arrive, mange, puis va se coucher à côté de la chatonne. Celle ci continue de hurler, tente de se frayer un chemin contre le ventre d’Olympe qui ne comprend clairement pas ce que lui veut cette petite chose.
La petite continue de couiner, Olympe finit par s’en aller.
Je dis donc à mon amie que je ne peux pas laisser cette puce ici.
Elle appelle alors son grand fils agile lol, celui ci grimpe le grillage et récupère la chatonne.
A ce moment là je crois entendre d’autres cris mais beaucoup plus loin! D’autres chatons c’est une certitude.
Nous récupérons la puce, et le fils de mon amie part dans les broussailles du terrain chercher les autres petits.
Il revient alors avec 3 autres petits qui étaient coincés dans les hautes herbes et déjà attaqués par des tiques!
Le visage de cette petite ressemble à celui d’un ewok, je trouve donc un nom de fille ewok: Whiket :)
Whiket a été biberonnée nuit et jour avec ses frères, elle a un miaulement qui ne ressemble à aucun autre, notre petit Klaxon comme nous aimons l’appeler, la sauveuse!
Car sans ses cris je ne l’aurais jamais vu et je n’aurais encore moins su que ses frères existaient. Elle a sauvée ses frères et elle même par ses cris et son envie de vivre!
Aujourd’hui elle est la plus menue de la portée, elle a gardée ce miaulement particulier et adore nous lécher le nez quand elle fait des câlins.
Wiwi vie heureuse après ce début de vie sans maman... Olympe étant trop jeune pour comprendre ce qui lui était arrivé et ce qu’était ces petits êtres sortie de son corps.
L’histoire des chats de notre tribu, je vais commencer par l’histoire dOrphée:
J’ai découvert Orphée en 2013, un soir en allant chez une amie.
Ce soir là après m’être garée j’arrive devant sa maison et voit un chat noir qui miaule en me voyant. Mon amie en ayant un je pense que c’est lui et commence à lui parler.
Là je me rend compte que ce n’est pas son chat, et que ce pauvre chat inconnu a une fracture ouverte de la patte avant! Son os est visible, sa patte pend.
Je prend alors la chatte dans mes
Bras et demande à mon amie de me donner vite une caisse de transport et que nous devons aller en urgence chez un veto.
Sur la route je tente de rassurer la minette, mon amie me dit qu’il va falloir l’euthanasier.
Dans ma tête je me dis que ce serait horrible que cette pauvre puce meurt après avoir connue tant de souffrances et pas un seul instant de soulagement.
Arrivées aux urgences on nous reçoit et la minette est examinée.
La vétérinaire la met tout de suite sous morphine, elle nous dit que la blessure date d’il y’a au moins 3 jours, et que la patte est morte. Elle a aussi le museau comme brûlée, le bout de la queue fracturée.
Je lui demande ce que l’on peut faire.
Elle me répond que vu que cette chatte n’est à personne, elle va être euthanasiée!
Je décide donc de prendre les frais à ma charge (j’étais étudiante à l’époque) et lui dit de la sauver!
La vétérinaire très gentille m’explique alors qu’elle va l hospitalisée pour la nuit, mais me conseille de voir avec mon vétérinaire concernant l’amputation car ici étant une grosse clinique l’opération coûterait plus chère car présent pendant l opération infirmière, anesthésiste et que mon vétérinaire serait sûrement moins cher.
Le lendemain je téléphone donc à mon vétérinaire, rendez vous pris avec un chirurgien orthopédiste pour opérer 2 jours plus tard.
Je récupère la minette baptisée Orphée (oui je sais de base c’est un homme lol) et la ramène à la maison.
Elle a un énorme bandage qui retient sa patte à son corps. Elle est sous anti douleur et donc en forme même si handicapée par son bandage.
Vient le jour de l’amputation. Cicatrice très très impressionnante en Y, sûr une minette menue d’à peine 6 mois.
L’os a été totalement retiré y compris l’omoplate afin d’éviter une repousse des nerfs qui fait beaucoup souffrir.
Arrivée à la maison la pauvre tente de marcher mais se rend compte qu’il lui manque quelque chose, elle miaule de frustration et d’agacement.
Moment de doute pour nous, on se demande si nous avons eu raison de faire cette opération, si Orphée va finir par s’habituer et vivre heureuse malgré son handicap.
La minute d’après la voila qui bondit sur la cuisinière. Nous voilà un peu rassurée.
Les jours passent et Orphée se débrouille super bien, les gens qui la voient ne se rendent même pas compte qu’il lui manque une patte lorsqu’elle marche.
Les mois passent (notre jardin n’était pas sécurisé à l’époque) Orphée grimpe sur les toits des voisins! Totalement inconsciente de son handicap et très agile!
Aujourd’hui Orphée profite toujours du jardin à présent sécurisé donc plus de balade sur les toits.
Elle a beaucoup de caractère, miaule à fendre l’âme quand elle veut quelque chose ou quand elle nous voit arriver au portail, et attaque les autres si ils s’approchent trop. La terreur de la maison!
Bonjour à tous, je vous détaille ici davantage notre demande d’aide:
Chaque mois c’est plus de 500 euros d’alimentation que nous devons acheter pour les chats:
50 kg de croquettes par mois (avant c’était royal canin mais au vu de l’augmentation nous sommes à présent au sanabelle)
Plus de 120 boîtes par mois, des sachets Félix, des boîtes de gourmets et autres alimentation pour les malades, les sans dents, les insuffisants rénaux, âgés malades hépatique etc etc
Avec mon petit salaire et la retraite de ma mère nous n’y arrivons plus.
Nous n’avons rien à vendre de précieux, plus aucune économie, nous ne pouvons donc qu’espérer qu’un élan de solidarité nous permettra de sortir la tête de l’eau.
Merci à vous.
J’essayerais de poster régulièrement les histoires de nos petits protèges afin que vous appreniez à les connaître
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